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105) Fierté et regrets

Dernière mise à jour : 8 juil. 2024


LA FIERTÉ ET LES REGRETS NE SONT PAS PRODUCTIFS POUR L’INVESTISSEUR. Avouons-le : il est difficile d’admettre une erreur comme un « mauvais » placement, surtout si nous sommes à l’origine de la décision d’investir dans cette compagnie. Personne d’autres à blâmer que soi-même… Si nous avons eu, en plus, le courage de le dire à des proches alors les regrets s’installent. On aimerait revenir en arrière ou se réveiller comme si cela était un mauvais rêve. Avouer un mauvais placement, c’est comme confesser un péché à ses amis. C’est doublement pénible parce que la pénitence est dispendieuse et déjà en place avant d’entrer dans le confessionnal et le confesseur peut vous rappeler votre bourde périodiquement! (Je pense à un conjoint!)

À l’opposé, nous sommes immédiatement fiers lorsque nos choix produisent de larges gains sur un placement et ce, rapidement. Nous donnons à la chance une petite place dans l’histoire pour mettre en valeur notre flair.

Dans une étude, des chercheurs ont examinés les comptes de courtage à escompte de 10,000 clients. Ils ont noté deux tendances claires : (a) la disposition à vendre les titres gagnants et (b) la disposition à conserver les titres perdants.

En soi, cela est illogique. En vendant les titres gagnants (dans les comptes ordinaires) apparait alors immédiatement un passif fiscal sur les gains en capital. Le montant net d’impôts est donc inférieur à l’alternative de conserver ce titre et ces impôts handicapent le rendement futur du placement original.

À l’inverse, les titres perdants pourraient être vendus afin d’accuser une perte en capital laquelle peut être utilisée pour réduire les impôts.

Malgré tout, les deux dispositions mentionnées plutôt persistent, en dépit de la logique.

Que pouvons-nous faire? Bien sûr, il faut rester alerte à ses sentiments et ses impulsions. On éviter les achats intempestifs basés sur l’intuition et/ou les dernières modes. On s’en tient à sa politique de placement, laquelle a été testée et a démontré sa performance.

Les titres devraient être achetés dans l’optique d’accroitre la diversification du portfolio et aider à faire en sorte que le rendement de son portefeuille imite le plus fidèlement possible le rendement des indices choisis. Et si le prix du titre s’envole vers le haut : tant mieux. Dans le cas d’un perdant, (ai-je besoin de mentionner de les éviter en ne les achetant pas en première instance?) il est courant de vendre les perdants un peu avant la fin de l’année afin d’utiliser les pertes en capital pour réduire des gains en capital de l’année ou même des gains des années passées ou futures. Puis, si on croit que ledit titre a malgré tout vraiment un bon potentiel de récupération (i.e. analyse de MorningStar) alors il y a deux avenues (a) attendre 30 jours ouvrables et racheter ce titre en question, bien qu’on risque que le prix soit différent ou (b) acheter immédiatement après la vente du perdant, le titre d’une autre société de l’industrie du perdant.

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Je vous rappelle que je suis un investisseur. Je partage ma stratégie d'investissement dans le but de vous aider à réfléchir et développer votre propre stratégie.


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