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11) Le chemin de la prospérité

Dernière mise à jour : 29 janv. 2024


DES BELLES ET DE NOMBREUSES OCCASIONS SONT PRÉSENTES EN AMÉRIQUE. Le marché boursier américain représente environ 42% des marchés de la planète. C’est le marché le plus grand au monde. On y retrouve des centaines, voire des milliers, d’occasions d’investir. La diversification offerte est incomparable. Les occasions sont accessibles aux petits investisseurs comme vous et moi, en un clic. Le marché canadien représente 3% des marchés de la planète. À l’examen de l’indice S&P TSX60, le Canada se résume à la finance, à l’énergie, quelques télécommunications et des ressources minières. En investissant uniquement au Canada, nous sommes à la merci du « biais » du pays natal. Le remède est d’investir ailleurs. L’endroit le plus attractif est l’Amérique.

Le marché américain nous ouvre la voie à tous les secteurs sous représentés ici au Canada, qu’il s’agisse d’entreprises, d’industries, d’activités locales ou mondiales. Sans compromettre la diversification, nous pouvons même nous offrir des stratégies « typiques » bien connues en mettant l’accent sur la croissance, sur les dividendes, sur l’achat de titres à aubaine, sur les nouvelles économies, la préservation du capital, etc. Les rendements boursiers entre les deux pays se chevauchent au fil des années, disons 7%-8%-9% par année. Les placements sont toutefois plus profitables du côté du sud, disons 1% par année de plus qu’au Canada et je vous ai démontré combien 1% par année de plus est immense dans un horizon de 40-50 ans. On y retrouve des oligopoles, ce qui n’est pas à négliger comme investisseur. L’Amérique est une société de droit, ou les libertés individuelles et les initiatives d’affaires sont valorisées, fortement réglementée dans le domaine des placements et qui a traversé des crises, des guerres, des attaques, des divisions internes et qui demeure à ce jour la plus grande économie mondiale. Elle est robuste.

Pour les canadiens, il nous faut « faire le saut » de la devise. En partant, j’aimerais vous dire que nous ne parlons pas du Botswana avec sa devise, le Pula. Nous parlons de la devise USD, qui règne, si je puis dire, comme devise de référence mondialement. Lorsqu’on détient la devise d’un pays, on fait un acte de foi dans son gouvernement. Le Canada et les É.U. sont tellement interconnectés commercialement, diplomatiquement, financièrement que j’aurais peine à décider laquelle des devises est la plus risquée en soi.

Il y a un mérite supplémentaire à détenir des placements en USD. C’est toujours la même rengaine : la diversification, cette fois la diversification des devises. Je ne parle pas du taux de change ici, lequel constitue une variable dont je vous entretiendrai au cours du prochain Post. Je parle de détenir des entreprises dont la valeur ultime est en USD plutôt qu’en CAD. Une situation comparable est de détenir une propriété en Floride comme plusieurs canadiens le font : maison unifamiliale, condo ou Town house.

Une maison au Canada et une autre aux « States » est mieux que deux maisons au Canada...

J’espère avoir démontré l’importance de détenir des actifs productifs aux É.U. Dans le Post qui suivra, je vais clarifier deux réalités auxquelles font face les investisseurs : le taux de change et sa variabilité ainsi que les frais de service, généralement dissimulés, mais impliqués dans l’achat/vente de devises étrangères. Je vous parlerai des remèdes qui vont limiter ces deux inconvénients.

Je vous rappelle que je suis un investisseur. Je partage ma stratégie d'investissement dans le but de vous aider à réfléchir et développer votre propre stratégie.


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