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149) Des Pépites circonstancielles et évènementielles.

Dernière mise à jour : 30 mars 2024


Explorons les confins du Programme Pépites afin de maximiser les profits. 

Tout d’abord un rappel. Ne jamais laisser des activités, dans le cadre de vos programmes Pépites, interférer avec votre politique de base de placement, laquelle est « votre pain et votre beurre » si je puis dire.

Lors d’une crise, les pépites « pleuvent » et sont abondantes. L’angoisse est l’embarras du choix (et les limites sur emprunt sur marge…).


En ces temps présents (2023 et 2024), elles sont rares étant donné la définition d’une Pépite (voir les Posts précédents à ce sujet).

Cependant, il y a des circonstances et/ou des évènements spéciaux qui ouvrent la voie à des occasions similaires aux pépites.


Avec la montée des taux d’intérêts qui persistent à des niveaux élevés, des doutes sont apparus dans le marché boursier sur la capacité des banques, canadiennes entre autres, à conserver de bons profits face à d’éventuelles radiations de prêts ne pouvant pas être remboursés par les clients.


Nous connaissons les marchés : un doute se voit refléter dans le marché boursier avant même que les effets se manifestent dans les profits.

Les banques canadiennes n’ont pas été épargnées en 2023 de cet effet anticipatoire et les prix des actions des six grandes banques ont reculé d’environ 15%.

Diagnostique : ce sont des circonstances localisées à une industrie précise, dans un contexte précis qui en toutes probabilités se résorberont à plus ou moins brèves échéances.  On parle de quelques mois.

En mars 2023, au sein d’un programme Pépites particulier, plusieurs actions des six banques furent achetées dans ce contexte.  Ces achats furent exécutés avec emprunt sur marge considérant que toutes les économies régulières étaient déjà placées dans la politique de base.


Afin de gérer la dimension risque, l’industrie au complet fut achetée, tous les grands joueurs en somme plutôt qu’une banque en particulier.  Ainsi, on n’a pas à spéculer sur le trophée de LA gagnante et on accepte la moyenne des six plus petits trophées…


En octobre 2023, voyant que les prix avaient encore corrigés à la baisse, un deuxième achat sur marge a été mis en place pour diminuer la moyenne des coûts d’achat par actions et augmenter les profits éventuels.


Nous sommes maintenant en mars 2024, une année plus tard. 


Le tableau de bord plus bas fait état des résultats, fruit de la patience.


Explications. Les colonnes en marron détaillent le passé, le nombre d’actions et les coûts d’achat moyens des six banques en 2023.  J’ai ajusté le nombre des actions du tableau pour un total d’environ 100,000 CAD d’emprunt afin de dépersonnaliser le tableau pour la confidentialité et faciliter la proportionnalité avec un « beau chiffre rond » d’emprunt.


En vert, on retrouve le futur avec les cibles en termes de prix espérés par banque.  Ces prix provenaient des rapports de l’analyste MorningStar, les Justes Valeurs Marchandes.  Avec celles-ci, on peut donc calculer le profit total attendu soit 15,000 CAD ou 15% de la somme empruntée.  Ce sont les JVM détaillées à l’époque.


En bleu, on retrouve le présent, notamment les prix au 29 mars 2024, donc le progrès.  Collectivement, les profits sont de 13,629 CAD à cette date.  En somme, le progrès est rendu à 90% de la cible du programme.


Un but de ce Post est d’illustrer la puissance de la diversification dans la stratégie.

Le progrès par banque varie énormément, entre 9% dans le cas de TD et 180% dans le cas RY. 

Sagesse : d’une part, si on avait su à l’avance que CM serait LA gagnante, le trophée serait de 26.6% (68.67$/54.22$), soit 26,600 CA plutôt que 13,629 CAD maintenant.  Mais si on avait choisi la TD, nous en serions un gain de 1.5%, soit un maigre 1,500 CAD.


Non illustré au tableau sont les coûts de financement. Ils sont d’environ 500$ nets nets par année.  C’est-à-dire, les dividendes réguliers des banques moins les impôts payables sur ceux-ci moins les frais intérêts sur l’utilisation de la marge plus le remboursement des impôts sur les frais financiers déductibles (déductibles parce que payés dans l'objectif de gagner de l'argent).


Après un an, il est clair que le frais de 500 CAD par année est relativement peu significatif au regard d’un gain en capital de 15,000 CAD.


Ou cela nous mène-t-il?  Dans les mois qui viennent, nous verrons probablement les taux d’intérêt entreprendre leur retour à des niveaux plus bas au Canada.  Cela facilitera l’appétit des clients pour des emprunts, donc plus d’affaires pour les banques.  L’économie devrait également se repositionner vers des lieux plus favorables aux affaires en général.  Notre cousin américain continuera sur une lancée remarquable et nos exportations vers les É.-U. seront soutenues. Bref, bien que les banques fassent un peu moins de profits en général lorsque les taux d’intérêts sont bas (cela reste à démontrer clairement), les perspectives restent et demeurent « bonnes ».


Donc, avec la diversification bancaire de ce programme, on peut être sélectif dans le ou les titres qui seront vendus et à quel moment, ils seront vendus.  En somme, surveiller le programme pour en extraire le maximum durant la période de prise des profits.  Une révision des rapports MorningStar s’impose avec une mise à jour des Juste Valeurs Marchandes.


Le présent Post visait à démontrer l’utilité de la mini diversification et n’est pas une suggestion d’acheter les banques canadiennes dans un programme Pépite. Avec un progrès de 90%, il ne reste plus beaucoup de profits circonstanciels à capturer…

 

Je vous rappelle que je suis un investisseur. Je partage ma stratégie d'investissement et mon expérience dans le but de vous aider à réfléchir et développer votre propre stratégie.


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