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66) Décaissement à la retraite et profiter de la vie. Oui, mais comment? (III)


D’autres bases utiles avant tout.  Dans ce projet de bien profiter de la vie, nous avons revu trois des sept piliers financiers typiques sur lesquels reposent le succès. Typiquement, ils sont a) la rente du Québec (RRQ) (b) la Sécurité de la Vieillesse (SV) (c) la ou les rentes de vos employeurs, si cela est le cas (d) votre REER qui deviendra un FERR (e) votre CELI (f) les épargnes dans votre compte non-enregistré et (g) les placements dans votre société de portefeuille (votre INC.)

Continuons donc avec quelques éléments intéressants concernant (d) et (e).

Je plaide en premier lieu pour vous inciter à bien connaitre ces piliers.  Si vous ne connaissez pas les morceaux du « puzzle » comment allez-vous terminer le casse-tête? Prenez le temps de les examiner!

Un avertissement ou deux.  Cotiser au REER ou CELI n’est pas investir en soi. Ce sont deux coquilles fiscales intéressantes certes. MAIS il vous faut « placer » les fonds correctement et ne pas les laisser dormir! Par exemple, choisissez la politique des 4 X et/ou la politique de placement des titres individuels comme véhicules.

Votre REER deviendra éventuellement un FERR.  Durant la phase REER, vous cotisez autant que faire se peut en considérant votre taux marginal d’impôt (voir le Post à ce sujet).  Si votre taux marginal est élevé, disons 53%, il ne fait aucun doute que vous cotisez au REER « ardemment » car pour tout 1$ cotisé, on vous retourne 53 cents que vous pourrez diriger vers votre CELI par exemple. À l’inverse, si vous avez peu de revenus et que votre taux marginal d’impôt est dérisoire, disons zéro, alors choisissez le CELI. 


Entre les deux? Il y a matière à jugement. On lit souvent que si votre taux marginal est de 30% ou plus (revenus de 50,000$ par année) alors c’est le moment de cotiser au REER. Ultimement, c’est votre taux marginal au moment de cotiser (idéalement élevé) versus le taux marginal au moment de décaisser (idéalement bas) qui compte.  Avouons-le, il est difficile de prédire ce que sera votre taux marginal à la retraite.  Même si la différence vous est moins favorable, il demeure que, tout de même, cela est avantageux parce que vous différez.


Votre REER deviendra un FERR à 71 ans au plus tard.  Dans ce cas, on est obligé de décaisser un certain minimum par année basé sur un certain pourcentage de la valeur marchande au 31 décembre de l’année précédente. Vous pouvez décaisser davantage que le minimum mais je vous suggère de débuter sur la base de faire votre possible pour ne « sortir que les minima » année après année.  Un truc de plus : programmez le décaissement obligatoire en décembre afin de profiter d’une année de plus à l’abri de l’impôt.

J’ai reproduit sur deux tableaux, les pourcentages minima des retraits d’un FERR car je trouve qu’ils sont remplis de sagesse! Oui, on dit que c’est le moment ou le Fisc désire se faire payer son dû. « Mais notez la progression des retraits conçue pour en avoir suffisamment sans toutefois en manquer ».  Relisez ce que j’ai mis entre guillemets. Ceci est un indice à une recette de retrait très pertinente lorsque vous êtes à la retraite : retirez un juste pourcentage de ce que vous aviez l’an précédent au 31 décembre.  Tout est dans les pourcentages choisis.  J’y reviendrai mais en général les plans financiers vont converger vers des pourcentages de retraits variant entre 4% et 6% par année de vos placements (excluant la maison).

Que faire avec son CELI à la retraite? À ce sujet, j’ai inclus un raisonnement et un calcul provenant de mon observation de plans financiers typiques.

En résumé, si vous générez des liquidités depuis les dividendes de vos placements non-enregistrés, depuis les retraits obligatoires minima de votre FERR ou encore de certains retraits de votre corporation ET que ceux-ci dépassent vos besoins, alors cotiser au CELI afin de placer ces surplus « à l’abri de l’impôts » pour l’avenir.  Vous pourrez toujours retirer du CELI ce qui pourrait être nécessaire plus tard.

Un deuxième scénario concernant les cotisations au CELI à la retraite est celui ou sciemment, vous vendez des actions depuis votre compte non-enregistré dans le but express de cotiser au CELI.  Le tableau indique que vous pourriez être « neutre » à cet égard fiscalement parlant. Autrement dit, si vous en êtes à vendre des actions dans votre compte ordinaire, c’est au choix de cotiser ou pas au CELI.

Ceci me fait dire, en bout de piste, de continuer à cotiser au CELI durant la retraite.  Au décès, le contenu du compte ira à vos héritiers désignés dans votre testament et ce, « libre d’impôts », une façon progressive de « donner sans donner ».

En général, les retraits du CELI sont justifiés pour combler des besoins seulement après avoir utilisés les autres outils comme le compte non-enregistré. Dans la plupart des cas que j’ai lu sur les plans financiers, les gens décèdent avec leurs CELIs sans jamais retirer les sous de ce magnifique compte.

Dans les prochains Posts sur l’objectif de profiter de la vie à la retraite, je vais discuter des autres éléments du « puzzle » et, éventuellement, en venir avec une solution simple!  Laissez-moi garder le suspense un peu et titiller vos neurones entre temps!

 

Je vous rappelle que je suis un investisseur. Je partage ma stratégie d'investissement et mon expérience dans le but de vous aider à réfléchir et développer votre propre stratégie.


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