Oui, il y a au moins deux désavantages sinon trois. 1) Les frais. Ils sont de deux natures. Le frais pour maintenir la promesse du Certificat canadien d'actions étrangères (CCAÉ) (CDR en anglais) qui est de maintenir le rendement immunisé des fluctuations de la devise (par exemple USD/CAD). Je dis bien fluctuations et non la devise elle-même. Voir mes Post sur l'immunisation de devises. On parle ici de "couverture" ou de "hedge" en anglais. Ces frais sont d'environ 0.5% par année, selon NAO, récurrents pour aussi longtemps que la personne détient les CCAÉs. Pour un investisseur à long terme, cette couverture ne procure essentiellement que peu de valeur. En tout cas, je n'en voie pas! Le second frais (tout autant subtile, muet et non divulgué) est le suivant: le CCAÉ est un produit. Je crois que la première banque à l'avoir créé est la CIBC. Comme tous les produits de nos banques canadiennes, ces produits sont vendus pour des profits. Je ne connais pas la marge de profit sur ce produit en particulier à la Banque CIBC. Sa divulgation dans les états financiers de CIBC ne m'apparait pas évidente à cet égard. Je constate que les autres banques et même Desjardins offre ce produit. Il y a une bonne demande et je soupçonne naturellement une bonne marge de profits. Ce n'est pas simple de maintenir ces produits et d'avoir pris le risque de le créer et le maintenir au début. Il faut entre autres maintenir une bourse spéciale canadienne, la NAO. Bref, il y a des autres coûts et profits qui sont assumés par les détenteurs de certificats indirectement. Pour mesurer l'impact d'un "petit frais" de 0.5% à 1.0% consultez mon Post Quatre avenues pour investir. 2) Il y a aussi un coût pour convertir les dollars CAD en USD d'environ 1% à 2% en principe. Les coûts de conversion pour une banque comme CIBC sont sans doute moindres mais ils sont définitivement là et incorporés au produit. Je peux faire un Gambit de Norbert mais je doute que CIBC peut le faire avec des millions de dollars à convertir systématiquement à tous les jours. J'ajouterais que tous les certificats sont transigés sur la NEO Exchange canadienne. Une société qui a été achetée par Cboe, une fintech. On ne parle pas d'une grande liquidité de transactions comme sur NewYork. Il y a risque d'écarts entre les vendeurs et les acheteurs. Finalement, perso, je ne peux pas bien vivre avec la majorité de mes actifs et placements durement gagnés durant toute ma vie dans les mains d'un produit sous une petite bourse, possédée par une petite société, à la merci des stratégies changeantes des banques. Je préfère posséder les profits des banques canadiennes plutôt que les produits des banques canadiennes. Dans ce sens, je suis content que les investisseurs achètent des CCAÉ car cela fait plus de profits et de dividendes pour moi, l'actionnaire de CIBC. Pour ce qui est des CCAÉ, je passe mon tour!
Oui, il y a au moins deux désavantages sinon trois. 1) Les frais. Ils sont de deux natures. Le frais pour maintenir la promesse du Certificat canadien d'actions étrangères (CCAÉ) (CDR en anglais) qui est de maintenir le rendement immunisé des fluctuations de la devise (par exemple USD/CAD). Je dis bien fluctuations et non la devise elle-même. Voir mes Post sur l'immunisation de devises. On parle ici de "couverture" ou de "hedge" en anglais. Ces frais sont d'environ 0.5% par année, selon NAO, récurrents pour aussi longtemps que la personne détient les CCAÉs. Pour un investisseur à long terme, cette couverture ne procure essentiellement que peu de valeur. En tout cas, je n'en voie pas! Le second frais (tout autant subtile, muet et non divulgué) est le suivant: le CCAÉ est un produit. Je crois que la première banque à l'avoir créé est la CIBC. Comme tous les produits de nos banques canadiennes, ces produits sont vendus pour des profits. Je ne connais pas la marge de profit sur ce produit en particulier à la Banque CIBC. Sa divulgation dans les états financiers de CIBC ne m'apparait pas évidente à cet égard. Je constate que les autres banques et même Desjardins offre ce produit. Il y a une bonne demande et je soupçonne naturellement une bonne marge de profits. Ce n'est pas simple de maintenir ces produits et d'avoir pris le risque de le créer et le maintenir au début. Il faut entre autres maintenir une bourse spéciale canadienne, la NAO. Bref, il y a des autres coûts et profits qui sont assumés par les détenteurs de certificats indirectement. Pour mesurer l'impact d'un "petit frais" de 0.5% à 1.0% consultez mon Post Quatre avenues pour investir. 2) Il y a aussi un coût pour convertir les dollars CAD en USD d'environ 1% à 2% en principe. Les coûts de conversion pour une banque comme CIBC sont sans doute moindres mais ils sont définitivement là et incorporés au produit. Je peux faire un Gambit de Norbert mais je doute que CIBC peut le faire avec des millions de dollars à convertir systématiquement à tous les jours. J'ajouterais que tous les certificats sont transigés sur la NEO Exchange canadienne. Une société qui a été achetée par Cboe, une fintech. On ne parle pas d'une grande liquidité de transactions comme sur NewYork. Il y a risque d'écarts entre les vendeurs et les acheteurs. Finalement, perso, je ne peux pas bien vivre avec la majorité de mes actifs et placements durement gagnés durant toute ma vie dans les mains d'un produit sous une petite bourse, possédée par une petite société, à la merci des stratégies changeantes des banques. Je préfère posséder les profits des banques canadiennes plutôt que les produits des banques canadiennes. Dans ce sens, je suis content que les investisseurs achètent des CCAÉ car cela fait plus de profits et de dividendes pour moi, l'actionnaire de CIBC. Pour ce qui est des CCAÉ, je passe mon tour!