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230) Nos amis américains?


Il y a beaucoup d’inquiétudes en ce moment, n’est-ce pas? 


En quelque sorte, nous sommes en guerre économique avec le pays soi-disant le plus puissant. L’imposition de tarifs d’importation de 25% ou plus sur les biens importés par les États-Unis pour leur consommation est au cœur des enjeux.



Nous avions confiance en eux.  Plus maintenant, dira le Premier Ministre désigné au Canada.


Que faire comme investisseurs?  

Tout d’abord où en sommes-nous? 


Si vous examinez le rendement de XIU, XSP, XEF et XEC dans les proportions 20%-50%-15%-15% vous obtenez essentiellement 1.51 % de rendement dans l’ensemble pour les 3 premiers mois de 2025.  Ceci tient en compte du gain en capital non réalisé de 0.64% et du dividende de 0.87% et je vous invite à reprendre les calculs par vous-mêmes.


Notez que les rendements sur XEF et XEC ont été positifs avec 8.42% et 3.75% alors que XIU a été de 1.18% et le XSP fut de -3.92%.


Lorsque je reprends mon portefeuille « réel », le rendement pour T1 se chiffre à 1.61%, essentiellement le même rendement que les 4X.   C’est une autre preuve que le rendement de la politique et le rendement des 4X sont des « jumeaux ».


Avec mon logiciel Quicken, le graphique plus bas vous donne une idée du rendement depuis le début de l’année 2025 jusqu’à la fin mars avec les titres de la politique de placement de même que certains indices.  Pour ceux qui sont moins familiers, le RUSSEL 2000 est l’indice des petites capitalisations.


En marron, le rendement de la politique de placement (il s’agit en fait de mon portefeuille) qui est comparé aux rendements des indices.  On voit bien que la politique de placement tient bien le coup, le point marron étant au sommet.  Ces graphiques ne tiennent pas compte des dividendes.


En somme, on maintient la barre, MALGRÉ TOUS LES COMMENTAIRES EXTRÊMES DE CELUI DONT NE DÉSIRE PLUS NOMMER. 


La diversification fait son œuvre.

Mais que devons-vous faire, s’il y a lieu?


Il y a énormément d’articles sur ce sujet.  En résumé, voici ce que je retiens :

a)      La vaste majorité des analystes suggèrent de ne rien faire avec ses placements en dépit de la situation « extraordinaire ».  Nous avons traversé tellement de crises depuis 50 ans-75 ans pour avoir compris que cela est la meilleure tactique. Les graphiques comme ANDEX et les chiffres sont clairs à ce sujet.  Cela finit toujours par « remonter » et tirer vers le haut par la demande croissante de la consommation.  Et sortir du marché risque de vous coûter un bras car en matière de « minutage », il n’est pas possible de prédire les aléas de la volatilité dans le court terme. Ceci est sans compter les impôts à payer sur les gains en capital qui seront alors réalisés.


b)      Les gestionnaires de portefeuilles (les conseillers) vous suggèrent de les contacter et de les consulter. C’est votre choix.  Après tout, il est possible que vous n’ayez pas le « tempérament » d’un investisseur autonome.  Basé sur votre aversion du risque, le conseiller vous proposera des avenues de solutions.   Restez alertes.  L’exercice n’est pas sans coût.  Il y a d’abord les frais de gestion privée, souvent de 1% à 2.5% PAR ANNÉE.  Si vous réorganisez les investissements, vous aurez possiblement à vendre des titres et payer de l’impôt sur le gain en capital. Si vous transformez une partie du portefeuille en placements du genre « obligations », cette portion (peut-être 20% à 40%) ne vous procurera pas un rendement similaire à celui de détenir des titres de sociétés. Vous sacrifiez un bon 2% à 5% par année de rendement sur cette portion et sur 20-40 ans c’est énorme. Finalement, est-ce que des obligations gouvernementales américaines ou canadiennes ou européennes sont des placements si « béton »?



J’ai tout de même quelques suggestions.

1)      Si vous êtes un retraité et que vos dividendes ne suffisent pas à couvrir vos dépenses et impôts, alors il est prudent de liquider maintenant des titres pour vos besoins futurs au moment où les marchés sont raisonnablement encore solides.  Vous éviterez de vous faire prendre à liquider dans un creux boursier.  Gérez bien les liquidités.

2)      Il en est de même pour les autres qui anticipent un « gros » évènement de liquidité comme faire une mise de fonds sur l’achat d’une demeure ou encore garnir un peu plus votre « fonds d’urgence » si vous pouviez être sujet à une mise à pied.

3)      Perso, j’ai réduit considérablement l’usage de l’emprunt sur marge.  Mon plan est d’être prêt pour saisir des pépites dans le tumulte, si tumulte il y a.   Un rappel : la crise financière de 2008 et la pandémie de 2020 furent des occasions exceptionnelles qui ont contribué à des profits d’appoint substantiels sans prendre beaucoup de risques.

4)      Finalement, j’ai encaissé les profits sur Hong Kong et je me suis retiré de ce marché. Le parti communiste intervient partout auprès des sociétés. C’est une variable à effet négatif.

5)      Dans l’éventualité de tarifs douaniers de 25% qui persisteront longtemps, on peut s’attendre à des recessions.  Si vous êtes un épargnant avec l’approche d’investir 20% de vos revenus récurrents, vous serez au paradis car vous payerez vos actions moins chèrement. Vous aurez ainsi plus d’actions pour les mêmes dollars économisés. En fait, le marché américain est présentement sur évalué en général.  Une récession va rétablir les choses… Dans un sens, votre position est enviable.


En somme, avec un bon tempérament et de la discipline, nous nous positionnons pour mettre de notre côté toutes les chances afin de bien s’en tirer et de s’en sortir gagnants.


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Je vous rappelle que je suis un investisseur. Je partage ma stratégie d'investissement dans le but de vous aider à réfléchir et développer votre propre stratégie.


Désolé pour le graphique si large...






 
 
 

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