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31) Les chemins de la prospérité (+)

Dernière mise à jour : 21 mars 2024


À LA RECHERCHE DE PÉPITES D’OR! J’ai choisi ce nom pour ces nouveaux projets car ceux-ci débutent par de la prospection : on met son chapeau de prospecteur, on prend son marteau de géologue, son burin et on part à la recherche de cailloux qui nous dirigeront éventuellement vers des pépites d’or!

Une pépite est une compagnie dont le titre boursier se transige substantiellement à rabais au moment où nous l’examinons. Elle nous invite à l’achat. Cependant, en plus d’être à escompte, une pépite doit avoir un certain nombre d’attributs supplémentaires pour vraiment nous intéresser et les circonstances doivent être au rendez-vous pour anticiper un rétablissement du prix du titre vers sa juste valeur.

Afin de mettre en branle ces projets, j’ai trouvé qu’il faut plusieurs éléments :

1) Des crises. Une crise peut être mondiale comme celle la Covid de 2020-2021 ou encore la crise financière 2017-2018. Une crise peut être celle d’une industrie en particulier comme celle des dot.com ou bulles technologiques de 2000. Une crise peut être plus pointue et ne visez qu’un petit nombre de sociétés comme la crise des FAANG qui a débuté l’an passé. Une crise peut même ne concerner qu’une seule entreprise.

Si l’histoire se répète, nous ne serons jamais à court de crises.

2) L’insécurité. Au cœur des crises, réside l’insécurité qui trouble certains investisseurs. À un certain point, parce que l’aversion aux pertes est trois fois plus éprouvante que l’attrait du gain pour l’être humain, la personne en question « craque » et vend une partie de ses actions à des prix dérisoires. Ceci me rappelle un commentaire dans la Presse il y a longtemps. La personne était Stephen Jarislowsky, célèbre gestionnaire d’un fonds qui porte son nom ici au Québec. Il disait que dans ces circonstances difficiles, son équipe sera toujours là pour rendre service à ces investisseurs en désarroi en rachetant leurs titres avant qu’il ne soit trop tard. Bien sûr, il y a un brin d’ironie dans cette déclaration mais, en toute honnêteté, il faut reconnaitre qu’il a entièrement raison. Nous pouvons l'imiter.

3) Des outils. Quelques outils sont disponibles pour localiser des pépites potentielles dont les « filtres d’actions » que nous offrent les courtiers à escompte. Un autre outil est celui des alertes basées sur le prix ou un autre paramètre quelconque. Un minimum d’information vitale est nécessaire pour transformer une occasion (un titre négocié à aubaine) en une décision de l’acheter. On retrouve l’essentiel de celles-ci dans les rapports MorningStar ainsi que les rapports de la société elle-même.

4) Des ressources. L’investisseur dirige ses économies personnelles vers la politique de base de placement. Lorsque des aubaines se présentent, il est sans ressources. Une avenue consiste à utiliser la flexibilité que procure un compte de courtage sur marge. Ce compte doit nécessairement être un compte non-enregistré et contenir des investissements.

5) Un minimum de diversification. Idéalement, on veut cumuler un minimum de 7-8 titres à rabais afin de ne pas dépendre entièrement des conséquences néfastes d’un titre en particulier, lequel échapperait à nos filets de sécurité.

6) Des titres procurant des dividendes suffisants pour financer les ressources mises en œuvre. C’est une protection qui permet de détenir les titres aussi longtemps que nous le désirons sans sortir un sou net de nos propres avoirs ou sans économiser davantage.

7) Un tableau de bord. On veut capturer les données du titre (prix, nombre d’actions, montant, taux de change) de même que la cible i.e. la juste valeur. On veut calculer le gain en capital visé si tout va bien. De plus, on veut calculer le frais net de financement en enregistrant le dividende en dollars de dividendes par année et les intérêts en dollars par année. La différence de ces deux derniers calculs devrait être positive si on prend compte de l’ensemble de ses pépites. Dans ce cas, même les dividendes nets deviennent une source de profits en plus du gain en capital anticipé. On veut suivre régulièrement le progrès du gain en capital non-réalisé et réalisé. Idéalement, un chiffrier est utile. Cependant, un simple cartable, crayon, calculette suffisent pour les « dinosaures technologiques ».


Je vais revoir chacun des articles ci-dessus au cours des prochains Post.

Il est important de réitérer que ces projets de pépites sont « séparés » de la politique principale de placement. Ils sont en supplément. On gère ces projets sur la base de leurs propres mérites. Leurs existences sont beaucoup plus courtes, souvent quelques mois ou quelques années. Ces projets sont optionnels.


La plupart des gens ont tout juste l’estomac pour supporter la politique de base de placement. Par expérience, j’ai noté que sur 10 personnes que j’ai aidées directement à devenir autonomes, seulement deux ou trois ont profité des projets de pépites au cours de 2020 (Covid). Ceux qui ont eu l'audace sont très contents et sont prêts à récidiver!


Je vous rappelle que je suis un investisseur. Je partage ma stratégie d'investissement et mon expérience dans le but de vous aider à réfléchir et développer votre propre stratégie.


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