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109) L'embarras du choix


ON SE CALME AVEC L’EMBARRAS DU CHOIX! Dans une société d’économie de marché, les choix ne manquent pas. Je suis toujours étonné par le nombre de sortes de pains disponibles au super marché. Après tout, du pain c’est du pain! Vous voulez acheter un téléphone intelligent? Vous êtes en face d’une panoplie d’appareils adossés à des forfaits tous autant intéressants et que variés. Je suis certain que vous pourriez me donner de multiples exemples similaires dans des domaines différents : vêtements, films, maisons, bicyclettes, etc.

Ceci peut engendrer une incertitude voire une inquiétude : comment s’assurer que son choix soit le meilleur parmi toutes ces possibilités? Barry Schwartz a étudié cet enjeu dans son livre « The Paradox of Choice ». On y relate une expérience consistant à offrir, dans un supermarché, un ensemble de vingt-quatre gelées pour tartiner (saveurs et couleurs différentes) le tout assorti d’un généreux rabais. On permettait de goûter autant que désiré. Puis on offrait d’acheter avec le rabais. On a enregistré les ventes durant une journée.

Dans un deuxième temps, on a répété l’exercice la journée suivante mais cette fois avec seulement six gelées et le même rabais. Dans ce deuxième cas, les ventes furent supérieures.

Il semble que durant la première expérience, une sorte de paralysie s’installait et face à la difficulté de choisir, le client préférant décliner et passer à d’autres choses. L’expérience a été répétée avec d’autres produits et plusieurs fois. Mêmes constats.

Un trop grand nombre de choix conduit également à de l’insatisfaction. La personne étant incapable de tout analyser et de tout considérer, finit par capituler avec une décision sans être sûre d’avoir sélectionné « la meilleure solution ».

La qualité de la décision peut être inférieure face à un très grand choix. La personne finit par se baser sur un ou deux paramètres par instinct, pour en finir…

Que faire et en quoi cela a-t-il rapport avec nos économies et placements? Il y a deux considérations à prendre en compte : (a) décider de nos critères de sélection en premier lieu basés sur ce qui importe pour nous et (b) accepter que la solution idéale n’existe pas et qu’une solution « bonne assez » est suffisante.

En matière de placements, j’ai eu des entretiens avec plusieurs d’entre vous mettant en jeu le paradoxe des choix. Par exemple, pour fabriquer un portefeuille diversifié simple et rapide, j’ai choisi les Fonds négociés en Bourse, XIU, XSP, XEF, XEC dans les proportions 20%, 50%, 15% et 15%. Ce choix était basé sur quelques critères dont ceux-ci (a) de représenter des indices (diversification), (b) de couvrir tous les grands marchés importants (diversification), (c) d’être de grands fonds existant depuis longtemps et d’être populaires (résilience) (d) de se transiger en CAD uniquement sans être immunisés pour la devise (simplicité) et (e) de réclamer des frais très faibles (assurer des rendements meilleurs que les conseillers). Il semble qu’il y a plus de 7,000 FNB présentement sur le marché. Bien sûr, il pourrait y avoir d’autres combinaisons. Y-a-t-il une meilleure combinaison, m’a-t-on demandé, par exemple pour inclure le fonds IVV ou QQQ? J’ai répondu que je ne sais pas si ces fonds additionnels engendraient une meilleure combinaison. Ces deux fonds s’achètent en USD, je voulais garder les choses simples car certains craignent les USD. QQQ c'est un peu un apport focalisé vers les technos (concentration). Je cherchais une proposition « bonne assez » pour faire le travail en toute tranquillité et simplicité, sans efforts.

Pour justifier le choix des titres individuels de la politique, une liste de plus de 100 titres choisis avec discernement parmi les compagnies constituant les mêmes indices mentionnés plus haut est définitivement une liste « bonne assez ». Cette approche satisfait tous les critères précédents sauf le critère de la devise CAD. Cependant et en plus, cette approche élimine les frais annuels complètement, permet de la flexibilité du côté fiscal (minimiser les impôts lors de décaissements) et finalement s’appuie davantage sur la devise la plus solide du globe le USD.

Je vous rappelle que je suis un investisseur. Je partage ma stratégie d'investissement dans le but de vous aider à réfléchir et développer votre propre stratégie.




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